Sous la lumière lunaire
De ce vieux lampadaire
S’agitent en désordre
Les moustiques en cohorte
Loin de ce champ de bataille
Tel le passe muraille
Je traverse le verger
Pour aller récolter
Les jolies pommes d’argent
Qui miroitent doucement
Promises par les belles rimes
Sans nul doute sublimes
Où ta voix me chuchote
Un secret qui transporte
Aussi loin que l’aurore
Là où poussent les pommes d’or
Aux promesses d’arcanes
Comme un destin qui plane
Tu m’attendais au pied
Du plus beau des pommiers
Et moi quand je t’ai vu
J’ai su que c’était toi.
Rimargent
24 juin 2011 par jobougon
Des textes de plus en plus profonds et très beaux
Franchement, vous me faites plaisir. Car en ce moment, j’ai l’impression de ramer avec une force. Que c’est rien de le dire. J’ai beaucoup de mal à décoller dans mes écrits. L’impression d’être comme freinée dans la précision de mes perceptions. De n’en plus retirer de jubilation comme à une époque. Je me dis parfois qu’autre chose est en oeuvre, que l’écriture est peut-être à laisser un peu de côté.
Très joli poème ! Deux amoureux qui vont cueillir le fruit défendu ?!…;-)
Bonne continuation !
Roger
Merci Roger, mais défendu par qui donc ?
Il ne s’agit que de découvrir librement la porte des étoiles.
Celle qui nous donne des ailes.
Bonne continuation aussi !
Jocelyne