La lenteur des jours ocre conduirait à une porte
Dérobée ou secrète ouvrant sur une note
Qui mènerait elle-même ainsi à d’autres sortes
De sorties ou d’entrées allant vers des mers fortes
Où grouilleraient peut-être de drôles de petites pioches
Venant des mines anciennes à couleurs de crayons
Qui redoreraient sans doute les mines déconfites
Ou de rien je vous prie soyez donc interdite
Admirative aussi devant ma bonne mine
Celles de fer sont trop dures je les aime un peu tendres
Trop amères sans doute elles ne sont pas sublimes
Ma mine jouerait de raies pour en devenir d’or
Mais voyez où me mènent tous ces drôles de décors
De lenteurs de mineurs je n’ai rien à revendre
Que de jouer des mots qui viennent se faire prendre
Dans le flot du minerai qui sort de mon crayon
A faire de ces voyages en mines d’avirons
De curieux paysages en papiers et cartons
Et soufflant sur la flamme je vous souhaite à tous
De faire de jolis rêves emportés par la douce
Promenade dans les songes des lenteurs de toujours
Des nuits ocre conduisant à tellement d’autres portes…
Les voyages
23 juin 2011 par jobougon
L’écriture est toujours un voyage à la pointe de son crayon . Parfois acide , parfois douce et tendre jamais elle ne laisse indifférente
Des voyages joyeux, d’autres plus brumeux, des voyages pour traverser des fonds, d’autres pour être un peu vagabonds, bref, bouger même immobiles, bouger dans sa presqu’ile, et laisser luire l’étoile pour qu’elle nous guide enfin…