Espèces et genres

Mes lendemains sont pires que dans mes souvenirs
Parce-que demain jamais ne changera plus rien
Ce seront toujours de ces surprises amères
Qui viendront jalonner ces parcours de misère
A accorder raison à ces furieux gredins
Qui vivent au crochet des âmes à faire périr
Si jamais celui-là persiste à faire moisir
Tout ce que je construis de ce qui me convient
C’est à le dénoncer dans sa distinctive matière
Qu’à l’avenir j’aiguiserai mon charmant caractère
Jusqu’à ce que détruit il lâche enfin mon pain
Et qu’en définitive j’arrive à voir la fin
Il est si loin déjà ce temps où je pensais
Que la justice des hommes bel et bien existait
Si celle de l’invisible vient à faire son travail
Je lui abandonne donc de lui être sa tenaille
A lui faire redresser carence de bienveillance
Qui toujours a guidé ses pas vers sa pitance
Il aura tout gagné à servir les deniers
Elle aura oublié la matrice éplorée
Ces deux là constituent ces duos d’évidence
Et je leur tourne le dos pour survivre à l’absence.

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