Celle qui court pieds-nus dans la forêt
Celle qui vole au-delà des marais
Celle qui rêve de construire un palais
Celle qui cherche son prince pour le charmer
Celle qui garde en elle tant de secrets
Celle qui sait aussi qu’on ne sait jamais
Celle-là a cassé son lacet de soulier
Prévert dans sa tombe peut bien se retourner
Cette mauvaise fille là
Fera toujours ce qu’elle voudra.
Mauvaise fille
29 novembre 2010 par jobougon
Publié dans poèsie | 11 commentaires
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Mais gare à celui qui se trouvera sur sa route. Je lui conseille d’avoir les épaules bien larges et la tête sur les épaules…
Vaudrait mieux, en effet, car parfois la mienne me lache un peu.
Quand tout est tu, les conditions sont indicibles, les errances invisibles mais tellement perceptibles. ça colle un sacré bourdon.
vas donc voir un psy !
( hi hi )
c’est pour la rime
je vois bien ta tête te làcher… monter comme un ballon de baudruche…
pour ça faut la maintenir ( pas casser ses lacets) !
Il vaut mieux casser son lacet de soulier que sa pipe ( Prévert en témoigne)
Et celle qui court pieds nus, n’a-t-elle pas commencé, non d’une pipe, à nous casser les pieds ?
Marquis par elle charmée qui est-ce qui s’agrippe à sa lippe ?
La lippe flippe un peu
Sa pipe serait un jeu
D’où sortirait ce feu
A casser les deux pieds
De Marquis et son nez
Soyez bel impatient
Un peu plus que mordant
Et je vous envoie là
Mes plus jolis dégâts
Ou plus sucrés nougats
Ou encore plus petits plats
Parfumés au grenat
Ceci n’est pas une pipe
Mais un jardin d’Œdipe
Qui nous réunirait
Là où elle gambadait
Mais prince vous me charmez
Où avais-je les idées…
Impatient, le gourmand
les nougats en mordant
Les ptits plats dans les grands
Et ce jeu , non d’une pipe
Et Magritte, jeu d’équipe
Mais qui c’est donc, ce type?
C’est donc lui , qui la baise
Et la fille, est mauvaise
Eh, t’as vu,, l’est balèze
Et le prince est charmant
Au sourire , désarmant
Dit l’Marquis écrivant …
C’est à dire oralement,
comme un peu c’est troublant
la chanson d’ya longtemps
…. tout va très bien, Mme la marquise
… et votre fille est exquise
et ses chveux sont palots
… et son nez, et son dos…
Marquise soupire
Messire
Cette insoumise
Semble avoir l’art et la manière
De se planter dans des ornières
Des fossés et des fondrières
Qui font plus que porter misères
Alimentent les fantasmes égarés
Déforment les propos échangés
Induisant confusion sur la fière
Sans venir chercher la matière
A savoir de quoi elle est faite
Entérinant toute la défaite
Ce soir le tristesse est de mise
J’ôte l’habit qui me déguise
Du jeu si nous ne sommes pas dupes
Certains lecteurs le sont un peu
Et je rechigne sous ma jupe
A abandonner vos doux yeux
Qui amusent mes jours et mes nuits
Sans autre forme de soucis
Que celui d’être vue à côté
De ce qui fait ma vérité.
Tu m’écris ça : (voir ci-dessus en date du 3 octobre à 23h22)
vas donc voir un psy !
( hi hi )
c’est pour la rime
je vois bien ta tête te làcher… monter comme un ballon de baudruche…
pour ça faut la maintenir ( pas casser ses lacets) !
Signé rechab
Ah beh merci, ça aide drôlement !
Une perruche, une baudruche
Faudrait pas que tu rajoutes un peu nunuche
Sinon je me roule par terre et je fais pipi dedans !
Nan mêêêêh
Rhhhrrrrr !!!!!
Signé une vieille chouette un peu humorale.
As tu donc retrouvé ta vérité ?
Ouh mais faut pas trop plaisanter avec Mme !! ( et toc au vieil hibou !)
J’ai des vérités de travers
Les retrouver, je persévère
Pour l’instant je n’sais pas encore
Si vous plaisanterez encore
Au moment où ce vieil hibou
Voudra se transformer en pou
Avec sa lente bien fendue
Qui n’a pas encore disparue
https://jobougon.wordpress.com/2011/03/06/avoir-une-lente-bien-fendue/
(Et toc au vieux faucon. Signé : La vieille hulotte qui chuchote à l’oreille des éléphants)
Aux vérités de travers,
Il faut les remettre en place
Et au tain de la glace
Passer à travers
Sur les étendues gelées
C’est bien ce qui se passe
Lorsque la glace casse
Et se voit soulevée
Qui voit le paradis
Et nous en fait récit
Est dans doute rétréci
Parce que refroidi
C’est du plus bel effet
Même – traitement sévère
De passer derrière
L’image de ton reflet
Image en brisure
Mais d’éclats boussures
En faire peinture,
C’est contre- nature
Le calme revenu
J’nirai pas aboyer
Avec face de noyé
— Qu’est-il devenu ?
J’le trouve un peu pâli
D’avoir séjourné dans l’eau
Et s’être renversé ( çà c’est pas d’pot)
Avoir conversé (avec Ophélie)
La d’moiselle est belle
Elle a une quinte de toux
Ses cheveux sont roux
Et d’mes jambes se mêlent
Ophélie m’a dit
Tu reviens demain
Mais ça c’est mon jardin
C’est pas l’paradis
C’est pas ton domaine
Toi, et tes mystères
Ils sont bien sur terre
Quel bon vent t’amène ?
Mais tu dois partir
Et sans discuter
De l’autre côté
Tu vas revenir !
Là n’est pas ta place
Chez les trépassés
Il faut repasser
D’laut’côté dla glace
C’est ainsi Madame
Que me revoilà
Dans votre villa
Juste après le drame
Chaqu’chose à sa place
Aux vérités d’travers
J’ai brisé du vers
Ce qui toujours agace
Ophélie flottante
Qu’a peint Waterhouse
C’est pas Mickey Mouse
Aux eaux miroitantes
Mais je vois encore
Le beau miroir d’eaux
Qu’était plus qu’un seau
Où flottait son corps
Au milieu des plantes
Et des nénufars
Son visage blafard
Qui souvent me hante.