Maudits motus et bouche cousue
Aucuns regrets le temps n’est pas perdu
D’une pierre grossière ou encore roturière
Les années taillantes d’un diamant ont su faire
Frêle roseau au Mistral a ployé
Mais jamais la racine ne s’est arrachée
Polnareff n’a qu’une dent dans la mâchoire à Jean
D’orphelin adopté il enfila son gant
Fabuleux présents d’un destin arrêté
Pratiquant la religion de l’art consommé
Clouée à l’église du grand pilori
Une gigantesque vague déferlante endormie
Rattrapa ceux là même non point marris
D’une langue bavarde jamais à court de mots
Et d’une grande écharde à travers ses sabots
Parcourant des étoiles ouvertes à l’infini
C’est ainsi que l’histoire rattrapa leurs vies.
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