Les fleurs du soir
Roger Ikor
Au soir de sa vie, après trente années de routine conjuguale, André découvre soudain la passion du corps avec la belle Katia puis la passion du coeur avec la douce Isabelle. L’étonnant n’est pas qu’il aime mais qu’il soit aimé, malgré la formidable différence d’âge qui le sépare de ces deux jeunes femmes. Un tel miracle ne saurait se prolonger… Ce n’est pas seulement par les yeux d’André que nous percevons le monde de l’amour, c’est aussi par ceux des jeunes femmes. S’ajoute encore la vision propre de trois autres personnages, Hélène, Hervé, Maxime, étroitement liés aux protagonistes et entre eux.
Le ton est généreux, délicat, riche de sensibilité et de lucidité. André ne possède pas mais il aime vraiment, donne et accepte de perdre, maturité liée à lâge sans doute…
Ayant pour centre le conflit de l’amour et du temps, les fleurs du soirs est un trés grand roman qui prend une place prépondérante dans l’oeuvre de Roger Ikor, un de nos plus célèbres écrivains.
Roger Ikor est né à Paris le 28 mai 1912. D’origine juive, il a été élève et professeur de lettres au lycée Condorcet ainsi qu’au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Entré à l’école Normale Supérieure, agrégé de grammaire en 1935, il obtient le prix Goncourt en 1955 pour son livre "les eaux mélées".
Entre temps, mobilisé en 1939 comme lieutenant d’infanterie, il combat en Lorraine, puis en Belgique. En juin 1940, il est fait prisonnier de guerre, envoyé en Poméranie, région côtière au sud de la mer Baltique située en Allemagne et en Pologne. Séquestré dans un oflag* poméranien, il devient chef de bloc de l’organisation de résistance du camp et directeur du journal clandestin. Lors de l’avance russe, il s’évade, mais est repris au bout d’un mois d’errance dans les premières lignes allemandes.
La guerre finie, Roger Ikor collabore à diverses revues et publie essais et romans. "A travers nos déserts" (1951), "les grands moyens" (1952), "le semeur de vent" (1960), "la pluie sur la mer" (1962), "je porte plainte" (1981), "les fleurs du soir" (1985), entre autres…
Marqué par la mort de son fils qui s’est suicidé après avoir adhéré au "Zen macrobiotique", il mène jusqu’à sa mort une lutte contre le phénomène sectaire, et fonde à cet effet "le centre contre les manipulations mentales" (CCMM).
Il décède à Paris en 1986 à l’âge de 74 ans.
Désoler mais il ne fait pas partie de mes auteurs célèbres je suis très SF,et oui une autre culture avec ses grands auteurs tel que John Norman .Bisous d’enferle diablotin